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Voeux pour l'année 2020

Peu avant la fête de Noël  
Je me suis aperçu  

Que cette année ne diffère 

En rien de celles déjà vécues. 

Il me faudra envoyer 

À tous les gens que j'aime 

Et surtout à toi et toi aussi... 

L'assurance que mes vœux 

Sont pareils à ceux de l'année dernière. 

Après bien des réflexions, 

J'ai trouvé une solution, 

En cette année au chiffre rond 

Je les confie à un papillon 🦋 

Il vole en ce moment aidé par le vent 

Et vient déposer sur ton front 

D'une aile légère un baiser 

Et mes vœux de bonheur. 

Accepte-les sans façon, 

Il y en a 365 pour te mener 

Du premier au dernier jour de l'an ... 


 Bonne année 2020  

2019: Texte

Le café

A la terrasse du café, ils parlent un peu tous en même temps. 
Leurs mots se choquent et s'entrechoquent gaiement 
Leurs têtes oscillent, jusqu’à parfois à se toucher 
Puis s'éloignent dans un éclat de rire qui étonne les passants. 
Le soleil joue avec eux et dessine des ombres mouvantes 
Que caresse le vent venu participer à la fête. 
Les cafés refroidissent, les bulles quittent les sodas, 
Le temps s'écoule à mesure qu'elles éclatent 
Chaque seconde est un bonheur qui ne se mesure pas. 
C'est l'insouciance de la jeunesse,  

La joie de l'amitié, un moment de pure tendresse. 

Des regards se partagent avec les piétons 
Dont l’ombre s’arrête accrochée par un sourire 
Puis repart allégée.  

Quand le bonheur éclate 
Il rebondit sur toi, sur moi puis sur lui, sur elle… 

Pour cueillir tous les rêves et en faire un bouquet de joie. 
La terrasse peu à peu se vide et la rue aussi 
Mais la chaleur de l’amitié persiste 

A la terrasse abandonnée, la nuit écoute 

Le silence se met à rire aussi 


Thalie J. 

23/09/2019 

2019: Texte

Brume

L'horizon nous a rejoints ce matin 
La brume nous a envahis 
Elle couvre les vitres de givre. 

 
L'horizon nous a refroidis ce matin 
Et les mains gelées furieusement 
Agitent la raclette sur le pare-brise. 

 
L'horizon est reparti ce matin 
Lorsque la pellicule de gel a disparu 
La brume s’avoue-t-elle vaincue ? 

 
Mais non petit homme n'en croit rien 
Et prépare dès le réveil ta raclette  
L’horizon glacé revient demain. 


 
Thali j. 
Dimanche  29 12 2019 

2019: Texte

Violettes et giroflées

Violettes et giroflées n’annoncent pas l'été 

Mais le retour du printemps. A nous de profiter 

De ces jours si tendres pour qu'ils nous rafraichissent plus tard 

Quand le muguet passé, les blés enfin coupés 

Le soleil trop chaud nous cuira jusqu'au soir. 


Violettes et giroflées appellent au sourire 

Car l'hiver enfin parti, la nature s'étire 

Après un long sommeil, elle est tout engourdie 

Et de ses petites fleurs nous promet des plaisirs 

Au gré de l'arc-en-ciel dont elle se maquille. 


Violettes et giroflées ont laissé derrière elles 

Les crocus timides premiers de cordée. 

Mais attention ! En ce mois d'avril 

Le temps peut être frais et il ne faut d'un fil 

Découvrir nos attraits... 

Sinon... 

Violettes et giroflées nous vous regarderons 

Allongés dans lit, le nez dans nos mouchoirs 

Abordant le printemps dans un grand désespoir ! 


Thalie J – 2 avril 2019 

2019: Texte

Violettes et giroflées

Violettes et giroflées n’annoncent pas l'été 

Mais le retour du printemps. A nous de profiter 

De ces jours si tendres pour qu'ils nous rafraichissent plus tard 

Quand le muguet passé, les blés enfin coupés 

Le soleil trop chaud nous cuira jusqu'au soir. 


Violettes et giroflées appellent au sourire 

Car l'hiver enfin parti, la nature s'étire 

Après un long sommeil, elle est tout engourdie 

Et de ses petites fleurs nous promet des plaisirs 

Au gré de l'arc-en-ciel dont elle se maquille. 


Violettes et giroflées ont laissé derrière elles 

Les crocus timides premiers de cordée. 

Mais attention ! En ce mois d'avril 

Le temps peut être frais et il ne faut d'un fil 

Découvrir nos attraits... 

Sinon... 

Violettes et giroflées nous vous regarderons 

Allongés dans lit, le nez dans nos mouchoirs 

Abordant le printemps dans un grand désespoir ! 


Thalie J – 2 avril 2019 

2019: Texte

Un jour, un bonheur

Je vous attendais patiemment, 

Devant la vitrine je voyais les passants. 

Certains s'arrêtaient, parfois même entraient, 

Et toujours je vous attendais. 


Le soleil d’automne troue le ciel gris 

Éclairant par éclipse la rue endormie 

Puis dans la galerie tu es entrée 

Je fus surprise mais surtout charmée. 


J'attendais un de ces bonheurs légers 

Donnés par l'Amour à qui sait les saisir 

Un de ceux qui réjouissent les pensées 

Et colorent de mélancolie les souvenirs. 


Mais je ne savais pas que ce serait toi, 

Que du haut de tes six ans 

Tu serais si jolie, éclatante de joie, 

Véritable fée sortie d'une légende. 


Je n’oublierai jamais quand tu es entrée 

Ce que tu m'as donné en vrai magicienne : 

Un rayon de soleil dans un peu de rosée, 

Un flocon de neige auréolé de lumière. 


Je t'envoie ce poème, tu te reconnaîtras, 

Merci pour ces moments je les garde pour moi 

Si l'hiver est trop froid ils me réchaufferont 

Si l'été est trop chaud ils me rafraîchiront. 



Thalie J. 

Pour Zélie 


vendredi 11 octobre 2019 

16:59 lorsque tu es partie. 

2019: Texte

Un ami, un après-midi d'été 

Il se repose dans son transat, 
Le Mont Blanc le regarde 
De loin, très loin à travers la barre de nuages. 
Il reste immobile, les yeux fermés, 
Et l'on pourrait croire même qu'il réfléchit 
Mais en réalité, il travaille son sommeil 
Et c'est un gros bosseur ! 
Nous ne faisons pas de bruit 
Car pour l'heure... 
 
Chut ! 
 
Il travaille son sommeil 
Veillé par le soleil. 
 
8 août 2019 
Thalie j. 
Pour M. 

2019: Texte

Le temps est bien bavard

Le temps est bien bavard 

Il montre de l'humeur 
Déverse sur le sol 
En un coup sa fureur 

Il exprime sans ambages 

Sa brusque colère  

Entre foudre et tonnerre 

Le temps est aux orages 


Oh ! Désespoir 
Oh ! Nuages maudits 
Vous qui virez au noir 
Lorsqu’est pris de folie 
Le ciel sur nos têtes  
Nous ne sommes pas ravis 
Et courons à l'abri 
Derrière nos fenêtres 

 
Du jardin qui ruisselle 

Aux arbres qui se plient 

Sous le vent dynamique 

Qu’accompagne la pluie 

Lorsque la foudre claque 

Le temps est à l’orage 

Le silence devient bruit 

Et le temps trop bavard ! 


Thalie J. 

2019: Texte

Petits bonheurs

Un sourire qui reste alors que le regard est déjà loin 
Une goutte qui scintille lorsque l'oiseau vient s'y désaltérer  
La rosée qui s'évapore aux premiers baisers d'un jour d'été 
Les feuilles qui crissent alors que flâne l'automne 
La neige qui arrête tous les bruits et l'hiver aussi. 
Un repas léger mais bienvenu avec des amis 
Un appel de ses parents, des nouvelles de la famille 
Les enfants qui jouent l'âme légère dans le vent 
La douleur qui s'apaise après les larmes 
Le pardon donné et reçu 
Le oui toujours renouvelé et jamais repris 
Les souvenirs, passés et à venir 
Toi que j'aime si fort 
Et l'Amour à travers chacun de ces bonheurs. 


Thalie j. - 18 février 2019 

2019: Texte

Notre destinée 

 Quel triste matin ! l’hiver repousse l’automne, 
Hier encor le soleil perçait les nuages 
Le vent, certes, était froid mais prenait quelques poses. 
Le temps alors plus doux se faisait presque sage. 
 
Hier nos pulls sur nos genoux reposaient 
Alors qu'un fin rayon venait nous réchauffer 
Hier, alors, l'espoir de retrouver l'été 
Nous prenait à sourire sottement il est vrai. 
 
Triste éveil ce matin, seul un gris sombre m’accueille 
Le nez à la fenêtre je contemple le ciel  

L’été sitôt fini, l’automne se fait la belle. 
Ironique le nuage me fait presque un clin d'œil. 
 
Le moment est venu pour lui de déposer 
Cette pluie monotone, dont le bruit fait penser  
A une logorrhée. C'est une longue nuit 
Que promet la journée, le soleil nous a fuis 

C’est notre destinée. 

Thalie J 

23 novembre 2019 
 

2019: Texte

Matin en Corrèze

Dans la douce campagne française 

Entre enclos et barrières, 

Le pissenlit se prend pour le soleil 

Le veau tête dans sa faible lumière. 


S’il n’y a dans ce matin gris, 

Ni sable rouge, ni écume qui meurt, 

C’est sans doute qu’en ce pays 

S’épanouissent les fleurs. 


C’est ainsi qu’en Corrèze  

Je regarde les vaches 

Dans champ de pâquerettes 

Sous de nombreux nuages. 


Le vert de l’herbe folle 

Sur des prairies sans fin 

S’il plaît à Eole, 

Me convient aussi bien. 


Thalie J – 22 avril 2019 

2019: Texte

Merveilles matinales

La terrasse m'accueille, elle m'offre du soleil 

Un morceau de rayon, j’y croque avec plaisir 

Je reste sur le seuil, contemple la merveille 

D’un simple papillon porté par le Zéphyr. 


Une guêpe butine les fleurs dorment encore 
Fort déçue elle repart dans un rayon doré 
J'entends dans la cuisine une mouche s'envole 
Tandis que la limace rampe pour se cacher. 


Le clos tout en langueur, aux couleurs chatoyantes 

Puise dans la rosée la force d’éveiller 

Une à une ses fleurs aux corolles mouvantes 

Dans la brise légère de ce matin d’été. 


Pareille à un diamant la rosée resplendit 

Prends les lignes dorées, les colore simplement 

Pour les lancer gaiment en couleurs inouïes 

Je suis tout étonnée, c’est un ravissement ! 
 
Le mystère enveloppe le jardin les maisons 
Un café dans la main je profite de l'instant  
La nature m'apporte une douce chanson 
Chaque jour elle revient, toujours en murmurant. 
 
C'est une symphonie à nulle autre pareille 

La pie et les mésanges, les mouches et les guêpes 
Le lapin, les fourmis tout ce monde s'éveille 
Que chante le silence, la journée sera belle ! 

 
… 
 
La terrasse subit les assauts du soleil 
Et l'ombre est bien trop fine elle ne peut rafraîchir  
Me mettant à l'abri je ferme les paupières  
La journée se termine je peux aller dormir. 


Thalie J. 

Le matin du 4 août 2019 et puis le soir. 

2019: Texte

L'inconnue

Droite, seule, debout, immobile, 
Figée, silencieuse, une larme sur les cils, 
De loin elle se fond dans le paysage de pierres 
Seul ressort son manteau rose et vert. 

 
Déjà elle n'est plus qu'un souvenir 
Le train en a effacé l'image  

Mais n'était-ce pas un simple mirage 

Le dessin du soleil sur la vitre ? 

 
Entre les stèles elle se dressait 
Pour parler ou crier à l'absent 
Je l'ai bien vu elle frissonnait 
Combien elle souffre à présent ! 

 
Et le train fuit ses regrets 
Au rythme des kilomètres 
Qu'il avale sans compter 

Mon regard perdu à la fenêtre. 

 
Je lui souhaite, à cette inconnue, 
Un prompt retour à la vie 
Quand la peine s'atténue 
Reviennent les sourires. 

 
J'oublie lentement sa tristesse 
La laisse derrière moi, 
Le train roule vers la tendresse 
Ton amour est toute ma joie. 


Thalie J 

2019 

2019: Texte

Le vêtement du temps

Le ciel s’est levé ce matin, tirant ses nuages 

D’abysses inconnus cachés dans la mer, 

De gouffres inexplorés nichés dans la terre, 

Le jour naissant y choisit son visage.


Aujourd’hui il retient comme c’est étrange, 

Des éclats de parme lancés dans le bleu 

C'est un éclat de rire, il est heureux !  

Profitons-en avant qu’il ne change. 

Lorsque la nuit fut rude, noire ou blanche, 

Le matin est chiffon et ses nuages denses 

Masquent à nos yeux le soleil et le bleu 

D’un jour qui naquit déjà vieux 

Mais chaque jour se veut différend

Chaque matin nous surprend 

Notre réveil est espérance 

Aujourd'hui comment s'habillera le temps ? 

Thalie J  

18 octobre 2019

2019: Texte

Le langage de l'amour

Plus qu’un long discours, 

Il vaut mieux des silences, 

Habités de frémissements 

Quand l’amour pétille. 


Plus qu’une agitation, une impatience, 

Il vaut mieux une attente, 

Les retrouvailles aussi, parfois 

De l’amour qui réunit. 


Plus qu’un long poème 

Qui ne tient pas très droit 

Sur ses pieds qui n’en sont pas 

Quand l’amour dit l’essentiel … 


… Je t’aime… 



Thalie J. 

19/12/2019 

2019: Texte

Le 1er janvier comme tous les ans

La journée grise s'étire à perte de temps 

Immobile dans l'univers de nos vœux 

Murmurés ou claironnés mais toujours bons,  

L'année offre là son premier vagissement 

Ainsi que tous les ans. 


La joie, de mise hier, pour clore un temps 

Se transforme en langueur devant le nouvel an. 

Le temps ne se lève pas d'avoir trop fêté 

La fin d'un jour ou le début d'un autre. 

Ainsi que tous les ans. 


Quoiqu'il en soit, les heures sont longues 

Entre repos et inertie, vivement demain 

Que les journées reprennent leur chemin de rondes 

Qui fait qu'un matin mène au soir et un soir au matin. 

Mais avant la reprise de ce rythme régulier, 

Laissez-nous une seconde pour encore vous souhaiter 

Des moments de joie par milliers  

Et des temps de rencontres inopinées, 

Vœux de bonheur et prospérité sans oublier la santé.... 

Ainsi que tous les ans. 


Thalie 1er janvier 2019 

2019: Texte

Le 1er janvier comme tous les ans

La journée grise s'étire à perte de temps 

Immobile dans l'univers de nos vœux 

Murmurés ou claironnés mais toujours bons,  

L'année offre là son premier vagissement 

Ainsi que tous les ans. 


La joie, de mise hier, pour clore un temps 

Se transforme en langueur devant le nouvel an. 

Le temps ne se lève pas d'avoir trop fêté 

La fin d'un jour ou le début d'un autre. 

Ainsi que tous les ans. 


Quoiqu'il en soit, les heures sont longues 

Entre repos et inertie, vivement demain 

Que les journées reprennent leur chemin de rondes 

Qui fait qu'un matin mène au soir et un soir au matin. 

Mais avant la reprise de ce rythme régulier, 

Laissez-nous une seconde pour encore vous souhaiter 

Des moments de joie par milliers  

Et des temps de rencontres inopinées, 

Vœux de bonheur et prospérité sans oublier la santé.... 

Ainsi que tous les ans. 


Thalie 1er janvier 2019 

2019: Texte

Là-bas et ici

Là-bas, les gens sourient tout le temps, 

Le soleil brille et chauffe le ciel 

La mer et les dunes en profitent 

L’une pour rouler sous les rayons 

Les autres pour chauffer les pieds des randonneurs. 

Là-bas, le temps passe vite, 

Déjà sommes-nous revenus. 

Mais sommes-nous vraiment partis ? 

Oui, oui crient les souvenirs, les images et les coquillages  

Tous ces petits riens qui parlent de là-bas, 

Où les gens sourient tout le temps. 


Là-bas, mais ailleurs, les gens retiennent leur sourire 

Ou bien leurs larmes ou bien encore les deux. 

La vieille dame de la vieille ville a subi l’outrage du feu 

Parti de nulle part mais tombé en son milieu. 

Vaillamment les pompiers ont lutté, l’ont aidée à se défendre 

Las, sa flèche tombe brusquement  

Sous le regard effaré des passants. 


Ici, le temps resplendit mais le soleil chauffe peu 

Trop occupé à chauffer les bleus et les ocres de paysages 

Que nous ne voyons pas. 

Ici, le calme permet de pleurer la vieille dame, 

D’admirer les pompiers et de tourner une page 

Elle tombe lourdement sous la douleur de l’histoire qui se meurt 

Et brûle bien plus que le soleil, là-bas, ne chauffe le ciel. 


Thalie J – 15 avril 2019 

18h50 

La veille nous revenions de Namibie... mon amour t’en souviens-tu ? 

2019: Texte

Jour 2 de 4h à 5h

Il est tard cette nuit 
Le ciel trop nuageux 
Cache la voie lactée 
Pour n'offrir aux regards 
Qu'un voile cotonneux. 
Il est tôt ce matin 
Le lampadaire qui luit 
Teinte le ciel gris noir 
D'une couleur sale, 
A part le silence, pas un bruit. 
 
S'il y a des étoiles 
Je ne les vois pas. 
 
Il est froid ce matin 
Pourquoi donc se lever ? 
Les maisons endormies 
Font entendre leurs cris. 
Le lampadaire qui luit 
Pousse à la nostalgie 
Les souvenirs affluent 
Quatre heure trente ils remuent 
Profitent de l'instant volé 
À un sommeil brisé 
Sur l'angle trop pointu 
D'un rêve vite oublié. 
 
Il est encore trop tôt  
Et le jour paresseux 
Continue de dormir 
Lorsque je m'étire. 
Les étoiles fâchées 
Se cachent toujours 
Et la lune elle-même 
N'est pas venue cette nuit. 
 
Une chose est certaine, 
La courte journée d'hiver 
Sera longue je le sens  
La fuite du sommeil 
Fait s'allonger le temps. 
 
Thalie J – 2 janvier 2019 

2019: Texte

Fin d'été

Il fait encore chaud devant la maison, 

Pourtant, 

Le vent atténue sans peine le poids du soleil 

Déjà les fruits changent de saison, 

S’éteint le règne des mirabelles. 


Le lézard court encore, croise une limace, 

Pourtant, 

Il n’y survivra pas car le soleil défaille. 

Coings, pommes et poires prennent la place 

Des fraises et abricots sur les étals. 


Notre étoile se fatigue plus vite qu’avant, 

Pourtant, 

Chaque jour elle lutte encore vaillamment 

Contre la nuit qui en profite, sournoise 

Pour grignoter quelques minutes chaque soir. 


Dans le fond le temps change 

Alors, 

Ressortons nos mouchoirs et nos pulls aussi 

Il fait chaud mais si peu mon ange, 

Rentrons à la maison, le temps change. 


D’ailleurs la nature a compris 

Alors, 

Elle change de couleurs pour son deuil 

Marrons et rouges, ors et gris, 

Elle sent bien que l’hiver est sur le seuil 



Encore un peu et chaque pétale sera morte 

Alors, 

S’il faut quand même que l’on sorte, 

Mon ange ne faisons pas de bruit, 

La terre s’est endormie 


Thalie J  

Automne 2019 

2019: Texte

Joyeux anniversaire

Lorsque les jours sont révolus 
Que le printemps a disparu 
Et si l’été nous abandonne 
Il nous reste l’automne 
Puisons dans ses couleurs 
Un dernier zeste de chaleur 
Offrons là au soleil 
Avant que ne vienne l’hiver 
Et tous les deux 
Fermons les yeux 
Pour profiter de ce moment 
Serrons-nous tendrement 
Dans l’attente du printemps. 
Le bonheur est nôtre mon chéri 
Chacun de nos jours est béni. 
Notre amour va grandissant 
Au rythme des printemps. 
Thalie J – 9/10/2019

2019: Texte

Fin d'été

Il fait encore chaud devant la maison, 

Pourtant, 

Le vent atténue sans peine le poids du soleil 

Déjà les fruits changent de saison, 

S’éteint le règne des mirabelles. 


Le lézard court encore, croise une limace, 

Pourtant, 

Il n’y survivra pas car le soleil défaille. 

Coings, pommes et poires prennent la place 

Des fraises et abricots sur les étals. 


Notre étoile se fatigue plus vite qu’avant, 

Pourtant, 

Chaque jour elle lutte encore vaillamment 

Contre la nuit qui en profite, sournoise 

Pour grignoter quelques minutes chaque soir. 


Dans le fond le temps change 

Alors, 

Ressortons nos mouchoirs et nos pulls aussi 

Il fait chaud mais si peu mon ange, 

Rentrons à la maison, le temps change. 


D’ailleurs la nature a compris 

Alors, 

Elle change de couleurs pour son deuil 

Marrons et rouges, ors et gris, 

Elle sent bien que l’hiver est sur le seuil 



Encore un peu et chaque pétale sera morte 

Alors, 

S’il faut quand même que l’on sorte, 

Mon ange ne faisons pas de bruit, 

La terre s’est endormie 


Thalie J  

Automne 2019 

2019: Texte

Dernières pensées d'une fleur

La lune en fin de nuit  
Pose une poussière d’étoiles 
Sur le jardin endormi. 
Tout repose immobile. 
Seule une fleur voit ce cadeau matinal 
Éclairer faiblement la nature. 
La lune se recule  
Dans le ciel bleu tendre, 
Devient transparente  
Mais ne disparaît pas. 
Elle regarde ce moment 
Où brillent à l’unisson 
La dernière étoile et ses faibles rayons. 
Cet instant porte un nom : 
Il s’appelle bonheur. 
La fleur n’hésite pas,  
Et lui ouvre son cœur. 
L’aube peut enfin venir, 
L’horizon rosît, la lune disparaît 
A sa place dans le ciel se jette victorieux 
Le soleil d’été si beau, si chaud. 
La fleur n’y prend garde et boit jusqu’à la lie 
Les rayons, la chaleur et y perd la vie. 
A peine apparu, le soleil l’a flétrie 
La fleur se ride et vieillit 
Sa corolle retombe. 
Comme la fleur se meurt 
Elle pense tristement : 
Le papillon et la libellule 
Le chocolat et les insectes,  
La flamme d’une allumette  
Sont éphémères… 
Las ! Le bonheur aussi. 
03/07/2019

2019: Texte

Coudre ses rêves

Je suis seule dans la maison froide 

Les étoiles scintillent mais si loin 

Le noir tuerait tout espoir 

Si la lune ne veillait jusqu'au matin. 


La nuit est bien claire 

La nuit est bien belle 

La lune lance sur la terre 

De ses rayons de dentelle. 


L'escalier s'assombrit quand vient le soir 

Heureusement un rayon en atténue le noir 

Chemin vers l'oubli que je suis sans hâte 

Une douce lueur en éclaire les marches 


La nuit est bien claire 

La nuit est bien belle 

La lune lance sur la terre 

De ses rayons de dentelle. 


Elle en pose un sous mes pieds 

Il scintille, fil ténu aux reflets argentés.  

Je ne peux résister et le prends dans mes mains, 

Il coudra mes rêves jusqu'au matin. 


Thalie J  

2019: Texte

Ce nuage était bleu

Nous suivons des saisons les chemins détournés 

Que quelques dieux perfides empruntent pour nous troubler 

Ils s’amusent de nous en variant leurs plaisirs 

Et nous, entre leurs mains, ne sommes que des jouets. 


Autrefois le soleil réveillait au printemps, 

Déposant sur la terre ses rayons doucement, 

La nature endormie sensible à la caresse 

Elle montrait ses atours en gage de tendresse. 


Et l'on voyait surgir au détour des chemins 

Du vert, du rose tendre et du rouge carmin 

Symphonie de couleurs qu'un coup de vent malin 

Accrochait dans le ciel en un arc divin. 

  

L'été suivait alors, gorgé de toute l'eau 

Dispensée au printemps par les fraîches averses 

Les champs changeaient le vert en un jaune magnifique 

Nous jouions au le soleil mais aujourd'hui il pique. 


L'automne dégouline d'un printemps moribond 

De l'été qui suffoque et souffre des glaçons 

Par les dieux envoyés, nous sommes un jeu de quilles, 

Détruisant la nature comme ils doivent bien rire ! 

  

Pourtant ce devrait être la plus jolie saison 

Dont le dernier soupir crisse dans les sous-bois 

L'adieu de ses couleurs qui ne s'effacent pas 

Sans donner à nos cœurs une ultime émotion.  


Même l'hiver est doux et nous rend malheureux 

Quand la neige fredonne son chant silencieux 

Il se tait sur nos joues et nous mouille nos yeux 

Pas de bonhomme de neige, l'hiver est chaleureux. 


Aujourd'hui cependant un nuage est passé 

Dans le ciel automnal l'as-tu remarqué ? 

J'y vois le présage d'un avenir heureux, 

Mon chéri as-tu vu ? Ce nuage était bleu ! 


Thalie J  

13/09/2019 

2019: Texte

Ce matin

Le temps est étrange ce matin, 

Le ciel se chiffonne au gré de son humeur 

Le jour hésite, ouvre un coin de sa couette, 

Dévoile un peu de bleu et repose les nuages 

Il fait la grasse matinée. 

Alors souffle le vent par rafales légères  

Les nuages se grisent et le ciel devient terne. 

Lassé d'être ignoré le soleil glisse un rayon 

Entre les gouttes que jettent les nuages 

Se forme alors un arc en ciel plein de bonne humeur. 

Il court d'un bout à l'autre de l'horizon  

En une courbe parfaite dans laquelle jouent 

Le soleil joyeux et le temps chiffon. 

La couverture grise s'épaissit mais le souvenir demeure 

D'une joute dans le ciel d’hiver et d’un bonheur laissé dans nos cœurs. 


Thalie j – 7 février 2019 

2019: Texte

Bonne idée

… 

Et le printemps pleure à n’en plus finir, 

Les toits aussi, doucement, 

Comme pour prendre soin de cette peine 

Qui va se terminer lorsque brillera le soleil d’été. 

Les journées se mettent au rythme de cette pluie 

Et les secondes qui goutent participent à cette triste mélodie. 

Ce matin le soleil était là, juste derrière des nuages assez fins 

Qui laissaient passer des rayons étonnés de voir la terre. 

Mais peut-être est-ce le bruit de l’aspirateur, 

La poussière avec laquelle a joué mon chiffon ? 

Je ne le saurai jamais mais à peine commencé 

Le ménage a essoré le ciel,  

Fait rire la limace,  

Courir l’escargot 

Et chanter la grenouille 

Tandis que mon moral faiblit. 

… 

Ce temps mélancolique va finir  

La voix dans la radio l’a annoncé 

Un jour le soleil va venir 

Pour nous consoler et nous réchauffer, 

C’est certain dit-elle et la radio ne saurait mentir ! 

Oui mais aujourd’hui comment occuper cette humide journée ? 

… 

Puis une idée germe, flotte vivement, 

N’évite pas les gouttes, elle s’élève aérienne 

Si le ciel pleure, il faut se mettre à l’aquarelle  

Prendre les couleurs de l’arc-en-ciel 

Surtout le bleu et le jaune du soleil 

Puis un peu de rouge pour le coquelicot. 

…. 

Et le moral sera à nouveau beau 

Malgré la pluie qui s’intensifie, 

Le ciel qui gronde, 

La limace qui rit 

L’escargot qui rôde 

Et la grenouille qui chante. 

  


Thalie J. 

25 mai 2019 

2019: Texte

Ainsi vite ainsi vit on 

Pas une goutte de pluie 

Pas un moment de gris 

La journée  

Se reflète  

Lente 

Et belle 

Dans le ciel 

Bleu 

Et vaste. 

Vaste est le temps 

Il coule 

Infini 

Lent 

Et précieux 

Petits sont les humains 

Qui courent  

Après lui 

Agités 

Et déjà usés 

Sans avoir 

Profité 

Du jour 

Du ciel 

Du temps  

qu'ils n'ont su prendre. 

La nuit sera belle, 

Blanche 

Ou noire 

D'espérance  

Ou de désespoir 

Le ciel clignotera 

Avec fracas 

Mais nul ne l'entendra 

Ses musiques ne vont pas 

Ici bas 

Si bas. 


Thalie 16 mars 2019 

2019: Texte

18h50 

lundi 15 avril 2019

Dans le ciel de Paris s’élève un nuage 

Blanc, jaune, gris, noir, multicolore. 

En le regardant du sixième étage, 

Nous ne savons pas encore. 

 

Puis l’information arrive, 

Trop vite, 

Trop brute, 

Trop bruyante, 

Trop imagée : 

Notre Dame est prise dans un brasier géant 

Elle vacille, abandonne dans cette lutte 

Sa charpente de chêne et sa flèche. 

Le reste sera peut-être sauvé... 

Grâce à aux pompiers, à ses cotés et en son sein, 

Ils œuvrent pour soutenir la vieille dame 

L’aident pour qu’elle résiste aux flammes. 

 

Alors aujourd’hui, pensons à Notre Dame, 

Prions pour celui qui est blessé 

Ceux qui l’ont sauvée 

Ceux qui, avec générosité, 

Feront tout pour la reconstruire. 

Tous ces gens nous redonnent espoir, 

Remettons un sourire sur notre visage, 

La vieille dame va survivre 

Notre Dame va revivre ! 

 

Thalie J – 17 avril 2019 

2019: Texte

Promenade littéraire

 
Il s'interrompt dans sa lecture 

Oublie son livre sur le balcon 

A plat, bien largement ouvert. 

Un souffle de vent printanier 

S'amuse avec les pages 

Les soulève et les repose 

Revient, et puis repart. 

Le vent est-il fautif ? 

Le livre trop longtemps ouvert ? 

Ou bien encore l'inconstance de l'homme ? 

Quelques heures plus loin, 

Les mots s’en sont allés, 

Détachés du papier 

Lettres dans l'air, 

Virgules au vent. 

Au point qu’un peu plus tard 

Le livre est blanc, tout blanc ! 

Vierge de toute écriture 

Ce jour-là dans la ville 

Si vous regardez bien 

Quelques mots se promènent 

Encadrés par des virgules 

Et suivis pas des points. 


Thalie J  

Et Jean-François Juilliard 

2019: Texte

A nez tendu

Le nez en l'air 
 
 
Qui regarde le nez en l'air 
Ne peut voir où il met les pieds. 
Mais, surtout, en entrant dans la maison 
Il ne sent que l'odeur du plafond. 
Or le plafond, sol de l'étage, 
Transpire des pieds qui l'ont foulé 
Le nez levé vers cet étage 
S'emplit donc d’une odeur frelatée.  
 
Mais celui qui baisse toujours  
Le nez puis l'œil droit et le gauche 
Du parquet admire les jours, 
Terrain de jeu de petites bêtes. 
Or le parquet est le plafond 
Parfois de la cuisine 
Où les cuillères tournent rond 
Avant que l'on ne dîne. 


Entre le sol et le plafond 

Le sage contemple l’horizon. 

Aller, viens dîner ! 

L’odeur qui monte 

Attise notre appétit 

Et ne traîne pas des pieds 

Sur le sol, le repas exhale  

Une douce odeur pour les gourmands, 

Petits et grands,  

Nez au sol ou à l’horizon. 


Thalie J. 

Mardi 30 juillet 2019 
22:27 

2019: Texte
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