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Souvenirs d'été 2009

Le soleil a rangé ses derniers rayons, 

Pour les projeter derrière l’horizon. 


On dirait l’automne, les feuilles sont tombées 

Et le temps monotone n’en finit pas de pleurer 


Mais le vent reste chaud et lorsqu’il vient à souffler, 

L’automne, malgré ses assauts, est loin d’avoir gagné. 


L’été fièrement résiste pour la joie des enfants 

Ils jouent dans la piscine, ils jouent en riant. 


Ah ! Le bel été que nous eûmes cette année,  

Souviens-t-en, 

Lorsque l’hiver de ses brumes glacées 

Refroidira le temps. 



Thalie J. - Fin Août 2009 

2009: Texte

La peine du poète

L’étoile qui se meurt au fond de l’univers 

D’un dernier scintillement caresse la terre. 

Seul un poète aux yeux perdus loin très loin 

Tremble de froid à l’absence qu’il devine soudain. 

La tristesse l’envahit et par un geste lent, 

Dans l’encre, il plonge sa plume et son tourment. 

D’un trait doux, d’un geste tendre, il conte les pleurs 

Versés pour sa muse qui tout là-bas se meurt. 


Thalie J. - 29/09/09 

2009: Texte

Grand Colin

Petit Colin n’est pas malin 

Petit Colin n’est pas câlin 

Petit Colin est un gamin 

Petit gamin est un Colin. 


Petit bonbon n’est pas très bon, 

Petit bonbon n’est pas très rond, 

Petit bonbon est tout collant 

Petit Colin a mal aux dents. 

Petit dentiste dit bonjour 

Petit bobo est une carie 

Petit Colin ouvre la bouche 

Petit Colin vite guérit 


Petit Colin n’est pas content, 

Petit Colin se lave les dents 

Petit dentier est bien frotté 

Petit bobo est soulagé. 

Petit Colin a bien compris 

Petit bonbon fait mal aux dents 

Petit Colin est trop gourmand 

Petit Colin n’est pas content. 


Thalie J.  et Petit Grand Colin 

5/12/2009 

2009: Texte

Fin

Au moment où je lui disais je t’aime 

Une larme est tombée sur la terre 

Elle glisse alors jusqu’à mes pieds 

Et se niche au creux des herbes 

Pour se fondre dans la glaise. 


Au moment où je lui ai dit je t’aime, 

Un nuage s’est arrêté, sur nous il s’est penché 

Et une goutte tombée à mes pieds 

A pleuré la vie qui partait 

Et le vide et la peur se sont installés. 


Alors lorsque je lui dis je t’aime, 

Une vague sombre a masqué 

Notre bonheur et notre amour, 

Et le début de notre joie 

Mourut avec la fin du jour. 


Au moment où je lui dis je t’aime, 

Le malheur entra en vague folle 

Dévastant tout notre espoir, 

Et la fleur rendit l’âme 

Et l’oiseau tut son chant 

Et le soleil si puissant 

Disparut en une flamme. 


De ce moment de vie intense 

Ne restent que des cendres 

L’amour est toujours vivant 

Mais nous sommes morts 

En le murmurant….. 



Nathalie Juilliard 

6 juillet 2009 

2009: Texte

Avant l'orage

Nuage sombre,  

Noir, 

Cœur lourd 

Pierre 

Œil océan 

Larme 

Désert de l’âme    

Vide 

Dune épuisée 

Fatigue 


Espoir 

Soir 

Sommeil 

Oubli  


Thalie J. 

13 novembre 2009 

2009: Texte

Avant l'orage

Le temps s’est arrêté,  

Écrasé, 

Sur le pays figé en un tableau de couleurs immobiles 

Pas un pétale ne bouge, pas une feuille ne frémit, 

Pas un oiseau ne chante. 

Le jour s’épuise lentement jusqu’à la nuit qui viendra violemment 

L’orage se prépare et tourne autour de sa proie 

Et comme un aigle, le soir, s’abattra en un éclair. 


Thalie J. 

Fin juillet 2009 

2009: Texte

Paris et l'hiver

Paris se joue de nous, Paris se déguise. 


L’hiver le rend fou, 

Son fleuve ressemble à la Tamise. 

Dans les brumes hivernales,  

La Seine traverse la ville grise. 


De lourds nuages bas,  

Pesant de tout leur poids, 

Frôlent chaque toit 

Pour s’accrocher enfin 

Aux arbres dénudés,  

Qui font un pied de nez  

Au passant nonchalant. 


Paris se languit quand l’hiver s’éternise. 


Thalie J. 

26 février 2009 

2009: Texte

Musique

Il pleut dans le salon des notes de musique 

Echappées du piano aux touches bicolores 

Guidées par une fée elles dansent, magiques, 

Un ballet transparent aux arabesques d’or. 


Un do s’en va par là, puis revient par ici 

Cogner dans un fracas un très beau ré mi la. 

Le ré n’en revient pas, le sol éclate de rire 

Car quand le la s’en va mi le suit pas à pas. 


Et dansent dans la pièce, des lumières invisibles 

Que perçoit ton oreille et savoure ton cœur 

Au gré d’un do volant ou d’un fa immobile, 

Tu trouves en un instant un immense bonheur. 



Thalie J. - 7 Octobre 2009  

2009: Texte
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